La 9e édition des Trophées de l’économie ardéchoise aura lieu jeudi 28 septembre à Aubenas.
RCCM – entreprise de tôlerie fine présente au Trophées de l’économie Ardéchoise.
Cet événement, coorganisé par la CCI Ardèche et Ebra events, est l’occasion de mettre en lumière les entreprises de l’Ardèche. Dans la catégorie “performance industrielle” figure RCCM à Saint-Clair.
RCCM dispose aujourd’hui d’une usine 4.0. Le parc machine, conséquent et automatisé, est capable d’assurer le développement de l’entreprise pour la décennie à venir. Photo RCCM
Créée en 1977, RCCM, basée à Saint-Clair (Nord-Ardèche), est une entreprise familiale de tôlerie industrielle de précision et de soudure laser. « Cela consiste à transformer et façonner des feuilles de métal, notre base de travail, illustre Denis Côte, le dirigeant actuel. On fait de la découpe, du pliage, de l’assemblage, bref, on met en forme la matière. »
L’entreprise, qui compte aujourd’hui une trentaine de salariés, est en plein développement. En 2020, le chiffre d’affaires était de 2,8 millions d’euros. Il devrait avoisiner les 4,5 millions d’euros cette année, estime le patron.
Ce résultat est en particulier dû aux investissements digitaux et industriels réalisés par l’entreprise. « On a doublé la surface de l’atelier pour atteindre les 3 500 m2, explique Denis Côte. Dans le nouvel espace de stockage, on peut avoir 200 paquets de trois tonnes de matière, on réapprovisionne les machines plus vite. »
Le stockage et l’approvisionnement bénéficient désormais d’une interconnexion automatisée à partir d’un seul magasin. L’investissement dans les outils digitaux (145 000 euros) permet une interaction soutenue entre les opérateurs et les machines.
L’ambition de l’entreprise ne s’arrête pas là. Denis Côte travaille une stratégie sur le long terme dans un projet d’entreprise qu’il nomme RCCM 4.2030 qui représente aujourd’hui 2,55 millions d’euros d’investissement.
« On travaille au niveau national aujourd’hui, de Besançon jusqu’à Nice principalement. Aujourd’hui, tout l’appareil de production est intégré informatiquement, les machines sont pilotées par un logiciel. On veut continuer sur cette voie-là, tout en gardant les emplois et en facilitant le travail au niveau local. »